Youf du Marché (Aiulfus, Aigulfus, rarement Adiulfu- voir page Youf dans l'histoire dès 1105)
"Le grand nom du lignage est Youf du Marché (Aiulfus, Aigulfus, rarement Adiulfus), fondateur d'Ardenne, mort entre 1138 et 1150. Il apparaît dans l'histoire avec ce groupe des quatuor primores Cadomi qui, selon Orderic Vital et Wace, livra Caen à Henri Beauclerc en 1105 : si Orderic les cite en bloc sans les nommer, Wace énumère le chevalier Thierry, Raoul, Nicolas et Aiol. Si les trois premiers restent des inconnus pour nous, il est probable que son nom étant fort rare « qu’Aiol » se confond avec notre héros. Selon Orderic, ils furent récompensés par la concession de la terre anglaise de Dallington (celle du Sussex ? ou du Northamptonshire ? On ne sait au juste), que l'opinion baptisa aussitôt « la villa des traîtres ».
Extrait : Essai sur la bourgeoisie caennaise (1150-1250)
Lucien Musset: Professeur à l'U.E.R. d'Histoire Université de Caen


Sébastien Youf
Ébéniste
(1771 - 1850)
Sébastien Youf figure parmi les plus importants artisans en meubles parisiens des premières décennies du XIXe siècle. À l’instar de son frère Jean-Baptiste-Gilles (1762-1838), Sébastien Youf (1771-1850) s’illustra par l’extrême qualité de ses meubles qui eut vite fait d’attirer l’attention de la princesse Elisa, qui en fit son ébéniste attitré. Ainsi lorsque cette dernière devint princesse de Lucques et de Piombino en 1809 et dût s’installer en Toscane, elle demanda aux frères Youf de venir établir une manufacture de meuble en Italie. De cette période, certains grands musées italiens conservent quelques meubles qui illustrent toute l’attention apportée par Youf à la finition de ses ébénisteries ; voir particulièrement quelques exemplaires conservés au Palazzo Pitti et à la Villa della Petraia (illustrés dans A. Gonzales-Palacios, Il Tiempo del Gusto, Le arte decorative in Italia fra classicismi e barocco, Milan, 1986, p.176, 177 et 251). Après la chute de l’Empire, il rentre à Paris. Dès son retour, sa renommée aidant, Morten-Michael Kallevig, riche amateur norvégien, lui passa une importante commande de plus d’une centaine de meubles et de sièges pour meubler sa résidence d’Arendal. Il continue brillamment son activité en participant notamment aux principales Expositions des Produits de l’Industrie au cours desquelles il est maintes fois récompensé.
Bibliographie : - Louis DIMIER, Les Grands Palais de France. Fontainebleau 1ère série. Les appartements de Napoléon Ier et de Marie Antoinette. Styles Louis XV, Louis XVI, Empire, Librairie Centrale d’Art et d’Architecture, Paris, planche 1
1. - Denise LEDOUX-LEBARD, Les ébénistes du XIXe siècle : 1795-1889. Leurs œuvres et leurs marques, les éditions de l’amateur, Paris, 1984


YOUF Louis-Auguste Monsieur l'Abbé
Vicaire à Saint-Jacques de Lisieux en 1873 et nommé aumônier du Carmel, il le restera jusqu'à sa mort.
Il fut le confesseur ordinaire de Thérèse pendant toute sa vie religieuse et l'avait en grande estime.
Thérèse et sa soeur Mère Agnès de Jésus ont enluminé pour lui un missel.
Henri Youf
Allée Henri Youf -
Precy sur Oise 60460
Quand on observe le plan de Précy de 1786 , on peut constater qu'en cette fin du XVIIIe siècle, les habitations étaient situées en très grande majorité le long de l'actuelle rue Charles de Gaulle, avec quelques-unes remontant sur la rue de Gorée. Cela explique sans hésitation que cette rue principale a conservé pendant longtemps l'appellation de " grande rue ", comme on pourra le constater sur les cartes postales anciennes ci-dessous. On distinguait tout juste le "haut" et le "bas" de la rue. Ce qui est notable sur ces documents, c'est le nombre élevé de commerces qui peuplait l'endroit. C'est bien plus tard, au cours du XIXe siècle, que les autres rues se sont construites, après la Révolution Française.
Parmi les cartes anciennes que l'on peut observer, plusieurs autres rues reviennent souvent :
- l'allée Henri Youf : qui porte ce nom car il fut le donateur des terrains qui ont permis de construire les écoles au début du XXe siècle. C'est en bas de cette rue qu'a été longtemps installée la Poste de Précy.
Et puis, on prendra plaisir à contempler les autres rues, quelques demeures, le calvaire de la rue de Blaincourt, tels qu'ils étaient il y a plus d'un siècle.

La chronique et le van Youf
« Entre Victor, Jean-Pierre et encore Victor, à un moment donné, je ne savais plus trop où j'en étais avec mes Youf », rigole Sylvie Morin. Il faut dire qu'elle s'y est mise elle-même face à ce casse-tête. En tapant Torigni-sur-Vire sur internet et en découvrant, vraiment par hasard, l'existence des vans Youf, les ancêtres de la batteuse. « Tiens, un Youf a eu une médaille au concours de l'expo universelle de 1867 ? »
Elle a acheté ce van, « pour avoir la plaque », mais l'a finalement nettoyé et l'exposera, dimanche, au milieu d'archives familiales, maquettes et médailles confiées à l'association culturelle par Nicolas Youf, descendant de ces inventeurs. « C'est un tarare, un moulin qui permettait de séparer le grain de la paille et des cailloux et de trier le grain en fonction des différents calibres, détaille Sylvie Morin. Les Youf ont amélioré des modèles existants et c'est devenu une marque. »

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